Ma maman ou ce qui en reste
n’est pas au ciel
mais dans la terre.
Et si on la retrouve au ciel
elle fait partie d’une étoile si lointaine
que même après deux éternités
je ne pourrais la retrouver.
Ni la moue de son sourire.
Ni l’agilité de ses mains
sur mes robes
sur mon corps
sur mon cœur.
Années
4e sec. au cégep 1/10e à 12e année
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Référence bibliographique
Célyne Fortin, « Ma maman ou ce qui en reste… », Wabakin ou Quatre fenêtres sur la neige, Les Heures bleues, 2013, p. 31.